Nos habitats cibles rassemblés en une belle et unique illustration !

Nous l'attendions avec impatience, voici l'illustration qui résume l'ensemble des milieux sur lesquels le LIFE Vallées Atlantiques a prévu d'agir. Nous trouvons sur ce dessin les 4 grand types d'habitats concernés : les milieux boisés sur sol sableux et acides ainsi que les forêts alluviales, les pelouses et landes sèches, les prairies de fond de vallée ou encore les plans d'eau, mares et roselières.
Une belle collaboration s'est mise en place avec le bureau d'illustration CPiG pour atteindre ce résultat. Merci à eux pour ce travail !
- Des milieux boisés peu ordinaires
Les forêts alluviales d’aulnes et de frênes en fond de vallée ou les forêts de chênes et de bouleaux sur sols sableux acides sont des milieux boisés peu communs. Notre projet permet de préserver et d’améliorer la qualité de ces habitats qui abritent une faune et une flore particulières.
- Des pelouses et landes, témoins des pratiques agro-pastorales d’antan
Les pelouses sur sable ainsi que les landes à bruyère sont des milieux sur sols sableux acides, très spécifiques des vallées atlantiques de Wallonie. L’éco-pâturage y est nécessaire pour maintenir ces milieux ouverts. De nombreuses espèces y sont inféodées et menacées de disparition, comme la jasione des montagnes et différentes abeilles sauvages sabulicoles.
- Des prairies diversifiées en fond de vallée
Si elles sont gérées de manière extensive, les prairies humides ou inondables, les mégaphorbiaies ou encore les prairies maigres de fauche sont des milieux qui regorgent de biodiversité. Situées en milieu ouvert bocager, ces prairies peuvent accueillir un réseau de mares favorables au plus grand de nos tritons, le triton crêté, et sont appréciées des petits échassiers comme les bécassines et les chevaliers.
- Plans d’eau et roselières, des écrins riches en avifaune
De nombreuses espèces d’oiseaux, telles que le butor étoilé, le blongios nain ou le phragmite des joncs, s’épanouissent dans les roselières humides. La restauration des roselières et plans d’eau qui y sont liés bénéficiera non seulement à l’avifaune mais aussi aux amphibiens et aux nombreux insectes inféodés aux milieux aquatiques.