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Prairies de fauche mésophiles (6510)

Description

Les prairies mésophiles de fauche sont présentes sur des sols fertiles et bien drainés, fréquemment fauchées pour la production de foin. Traditionnellement, après la première fauche en été, la repousse est soit pâturée, soit fauchée une seconde fois. Ces prairies sont caractérisées par une grande diversité végétale. Autrefois communes dans les régions de basse et moyenne altitude en Wallonie, elles sont en déclin depuis les années 1950, en grande partie à cause de l'urbanisation, de la conversion en cultures arables et de l’intensification agricole (intrants, fréquence des fauches, herbicides sélectifs, pâturage intensif, etc.)

Quelques espèces caractéristiques

Les prairies de basse altitude sont, en régime de fauche bisannuel, normalement dominées par le fromental. Il est accompagné de graminées de bonne qualité fourragère comme le dactyle, la fétuque des prés, le pâturin des prés, la fléole des prés, le vulpin des prés, l’avoine dorée, l’avoine pubescente et de dicotylédones qui peuvent, surtout dans les variantes peu fertilisées, être abondantes, comme la centaurée jacée, la grande marguerite, le crépis des prés, le salsifis des prés, la mauve musquée, le plantain lancéolé, la renoncule âcre, l’achillée millefeuille, la carotte sauvage, la knautie ou le grand boucage. Les prairies dont le regain est pâturé comportent également le ray-grass, le trèfle rampant, la crételle et la porcelle enracinée. Sur les sols fortement amendés, ce sont surtout le cerfeuil sauvage et la berce qui dominent parmi les dicotylédones.

Dans le cadre du projet

Actuellement, les prairies de fauche subsistent principalement dans les régions d'élevage. En 2013, la superficie totale de ces habitats en Wallonie était estimée à environ 19 700 hectares, mais leur état de conservation est préoccupant, nécessitant des efforts de protection et de restauration. 20ha seront restaurés dans le cadre de notre projet.

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